« Nommer et construire la mémoire qui nous manque ». Patrick Chamoiseau C’est au cours d’un premier voyage en Martinique que je perçus l’importance de l’histoire de la traite de l‘esclavage. Cette question est omniprésente et perceptible sur l’île. Mon travail a débuté plus concrètement avec une résidence artistique à Tighmart (avril 2018) au sud du Maroc qui m’a permis de réaliser des rencontres et des entretiens assez spontanés. Mes contacts ont été très riches dans cette oasis située sur la route des caravanes à proximité de Guelmim. Les descendants d’esclaves se revendiquent comme tels (Abid). Les Beidan (les blancs) parlent de cette traite comme faisant partie d’un passé révolu et à travers nos échanges, je perçus combien l’héritage était encore vif. Fès fut une autre étape importante pour poursuivre ce travail de collecte et de défrichage. Cette ville où je réside régulièrement me permit de découvrir d’autres espaces d’interrogation. L’étape suivante a consisté en une résidence artistique à Bordeaux (septembre 2018) pour mesurer comment cette question était abordée dans toute sa complexité.
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OUADANE 2022 -> Voir projet
DAKAR 2022 -> Voir projet
QAFILA 2019 -> Voir projet
TIGHMERT 2018 et 2019 -> Voir projet
BORDEAUX-FES 2016 -> Voir projet