C’est en visitant l’exposition le Maroc Médiéval, au Louvre, que j’ai découvert des objets étonnants. Parmi eux, un petit ensemble de pièces taillées dans le sel gemme : un bol, un coffre à couvercle et des plaquettes. Ces bibelots ont été confectionnés avec les bribes de plaques brisées, extraites des anciennes salines de Teghazza, découvertes par Théodore Monod lors d’une de ses expéditions. Ces étonnants objets m’incitais à approfondir ma recherche. Ma participation à la Qafila Rabiaa paraissait évidente. Carlos Perez Marine proposait de parcourir les anciennes routes de caravanes sahariennes que la traite africaine empruntait, dans l’axe Est-Ouest aussi bien que Nord-Sud. Les captifs étaient acheminés par ces voies.
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